Divorcer est-il devenu un «luxe»? Crise économique oblige, les Américains se serrent la ceinture au point de renoncer à rompre leur mariage, effrayés par les montants requis pour les embaucher des avocats, assumer les frais d'une garde partagée et le déménagement dans des maisons séparées.

Du coup, même si, à prime abord, les soucis financiers sont à classer dans les «ennemis» de la vie de couple, ils auraient -sur papier du moins- l'effet inverse. Le nombre de divorces enregistrés aux États-Unis a chuté légèrement en 2008, de pair avec le revenu moyen des ménages.

Un divorce peut coûter aux États-Unis entre 100$, en cas d'entente à l'amiable, et 20 000$ -voire beaucoup plus- s'il se termine devant le juge.

Reste à savoir, maintenant, si l'on observera un «boom» des divorces lorsque l'économie prendra du mieux. Ou si le temps aura suffi à effacer les ennuis du couple.

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