La CIA a-t-elle déjà poussé l'audace de ses expérimentations jusqu'à empoisonner volontairement un village français? C'est la nouvelle hypothèse à la mode dans les médias de l'Hexagone pour expliquer le mystérieux épisode d'hystérie passagère qui a frappé les habitants de Pont-Saint-Esprit il y a plus de 50 ans.

15 août 1951, les habitants de Pont-Saint-Esprit sont frappés d'un mal étrange qui met le village sens dessus dessous pendant près de trois jours. Personne n'a oublié: plus de 300 femmes, hommes et enfants sont victimes d'hallucinations aussi violentes qu'incontrôlables. Trente malades seront hospitalisés et cinq autres seraient suicidés en plein délire.

La thèse officiellement retenue veut que la farine utilisée par le boulanger du village ait été contaminé par un champignon parasite aux propriétés hallucinogènes. Mais l'Américain Hank Albarelli vient de réveiller la controverse en publiant un ouvrage dans lequel il rejette le blâme sur les services secrets américains qui auraient administré du LSD aux habitants de Pont-Saint-Esprit lors de l'une de leurs nombreuses opérations secrètes de la guerre froide.

Voyez des images d'archives de l'histoire du «Pain qui rend fou» sur www.leparisien.fr