L'état de New York vient de donner le feu vert à utilisation plus vaste -mais controversée- des tests ADN pour traquer les criminels.

Dès le mois d'avril il suffira que  l'ADN retrouvé sur la scène d'un crime se rapproche un peu, mais sans y correspondre exactement, de l'ADN d'un criminel déjà fiché par les policiers pour qu'ils puissent lancer une enquête sur tous les autres membres de sa famille. Bref, des milliers de personnes inoncentes pourraient être visées par des enquêtes policières approfondies, s'inquiètent les avocats des droits et libertés civils américains.

Les policiers affirment que la mesure donne des résultats importants dans les États de plus en plus nombreux où elle a déjà été introduite. À Denver, par exemple, un voleur de voiture a été épinglé indirectement par l'ADN de son frère. Le malfrat a eu le malheur de laisser quelques gouttes de sang sur les lieux de son méfait: manque de pot, son frère était déjà fiché par les policiers qui ont pu le retracer.

Une quinzaine de cas pourraient être résolus chaque année avec cette nouvelle mesure, affirment les policiers de New York.

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