Et si la signature d'un nouvel accord sur le climat à Copenhague n'était pas tellement reliée à des considérations économiques et politiques qu'à des facteurs psychologiques?

Des psychologues affirment que notre tendance et celle des politiciens à vouloir réagir - ou pas- face aux changements climatiques est lourdement influencée par des facteurs psychologiques. Parmi les obstacles inconscients qui limitent notre propension à agir contre le réchauffement climatique, l'American Psychological Association, relève que

-Il est plus difficile d'avoir peur de quelque chose qui se produira dans un futur éloigné que dans l'immédiat. La hausse des températures, étalée sur plusieurs années, n'est pas perçue par l'esprit comme un danger personnel imminent et son risque semble réduit.

-En cas d'incertitude, les individus ont plus naturellement tendance à hésiter ou à ne pas agir du tout qu'à prendre des risques.

-L'homme a tendance à être «optimiste» et donc à penser que Mère Nature se chargera de régler le problème.

Malheureusement, les psychologues concluent donc que l'un des catalyseurs les plus efficaces pour le changement de comportement serait que le réchauffement climatique devienne plus réel, avec plus de canicules, de sécheresses, de restrictions alimentaires, etc. Mais il sera alors sans bien tard pour renverser la tendance...

Plus de détails dans un article du Sydney Morning Herald, traduit sur le site Courrierinternational.com