Condamné pour meurtre, Michael Fasola ne retrouvera sans doute jamais la liberté mais pendant quelques secondes, chaque dimanche d'octobre, il peut à tout le moins retrouver le sentiment d'être un homme libre. Exit la routine et l'isolement de la cellule: Michael Fasola participe volontairement aux cinq rodéos organisés chaque année par le pénitencier d'Angola, en Louisiane.

Organisés pour la première fois en 1964, ces rodéos permettent aux prisonniers de vivre quelques sensations fortes en tentant de dompter un taureau ou de capturer un veau. Mais puisque le public paie jusqu'à 10$ du billet pour admirer les étonnantes prouesses des condamnés, les rodéos sont aussi devenus récemment une façon de financer certains services offerts aux prisonniers sabrés par la crise économique, incluant l'organisation de leurs éventuelles funérailles.

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