La liste des ennemis des manifestants s'allonge. Après les gaz poivre et lacrymogène, les coups de matraque et les canons à eau, les forces de l'ordre ont enrichi leur arsenal du «canon à son», un système émettant un son strident si désagréable qu'il peut décourager tout rassemblement à proximité.

Alors qu'une conversation normale est évaluée à 60 décibels, des niveaux de 150 décibels peuvent être atteints avec cet appareil, dépassant largement le seuil de la douleur et avoisinant le bruit d'un avion au décollage.

Développé par l'armée américaine et testé en Irak, le canon à son a été utilisé pour la première fois contre des manifestants aux États-Unis la semaine dernière pour disperser des altermondialistes réunis en marge du G20 de Pittsburgh. Avec succès pour les policiers. En France, un groupe de travail regroupant la police et l'armée a récemment été constitué pour évaluer les atouts et les dangers de ce type d'armes acoustiques.

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