La crise va-t-elle contraindre les hommes à s'occuper davantage des tâches ménagères?

La récession apporte son lot de tracas bien concrets, comme les mensualités de l'emprunt immobilier qu'il faut honorer chaque mois.

Mais il est des tracas plus métaphysiques, et non moins affolants, quand la femme de la maison ou plutôt, l'homme, se retrouve au chômage.

Le fait [qu'aux Etats-Unis] les hommes représentent 82 % des actifs touchés par une suppression d'emploi suggère en effet que nous vivons une mutation culturelle inattendue: la désagrégation du marché du travail s'accompagne d'une désagrégation des frontières entre les sexes.

Pour les féministes, la perspective de voir davantage de femmes au travail et davantage d'hommes au foyer prouve «qu'à quelque chose malheur est bon», comme le note Lisa Belkin dans son blog du New York Times.

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