Devenue une grande dame du cinéma, Charlotte préside le 27 février, la 34e cérémonie des César. Flash-back sur vingt-cinq ans de carrière dans une entrevue au magazine Madame Figaro.

Elle a deux enfants, l'âge qu'on l'appelle madame, mais l'adolescence s'attarde et va bien à cette fille longue et pâle si bien élevée et si délicate qu'on se demande encore comment elle a pu devenir actrice. L'« exquise esquisse » ne s'est pas construite en un jour. La discrétion, l'humilité et la patience ont payé. C'est un fait : Charlotte Gainsbourg est désormais une valeur sûre du cinéma européen. On la réclame, on l'encense, on la plébiscite. Elle a du style, une aura : c'est la Sofia Coppola française. Le 27 février, elle présidera la 34e Cérémonie des césars, la preuve qu'elle appartient désormais au cénacle des vénérables du cinéma.

On l'a attrapée entre deux avions pour Los Angeles. Elle y enregistre un album avec Beck, pointure américaine de l'électro-folk. Il va vite et ce rythme, qu'elle découvre, ne lui déplaît pas. L'album sortira probablement avant la fin de l'année. D'ici là, on l'aura vue dans Antichrist, un film de Lars von Trier, et dans Persécution, thriller psychologique de Patrice Chéreau. Ciné-interview.

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