(Genève) Les belligérants en Libye, réunis à Genève sous l’égide des Nations Unies, se sont séparés samedi sans parvenir à un accord de cessez-le-feu, mais l’ONU a proposé une poursuite des pourparlers à partir du 18 février.

« La première session de pourparlers […] entamée le 3 février s’est achevée cet après-midi », a indiqué dans un communiqué la mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL).

Les deux camps ont admis la nécessité de transformer la trêve en vigueur en un cessez-le-feu durable, mais il reste quelques « points de divergence », avait auparavant indiqué l’émissaire de l’ONU pour ce pays, Ghassan Salamé.  

Cinq officiers supérieurs envoyés par le Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU et cinq représentants des forces du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est qui cherche à conquérir Tripoli, ont participé à une « commission militaire ».

« Comme les deux parties ont convenu de la nécessité de poursuivre les négociations afin de parvenir à un cessez-le-feu complet, la MANUL a proposé qu’une nouvelle session de pourparlers commence le 18 février », a indiqué l’ONU.

Lors d’un sommet à Berlin le mois dernier, les grandes puissances internationales se sont engagées à cesser toute interférence dans le pays et à respecter l’embargo sur les armes.  

Les affrontements entre factions rivales n’ont pas cessé dans le pays depuis la chute, en 2011, du dictateur Mouammar Kadhafi.