La Première Dame des États-Unis Melania Trump a visité une école primaire jeudi au Malawi, deuxième étape d'une tournée africaine en solo qui lui a valu les félicitations de son mari.

L'ancienne mannequin de 48 ans, qui fait là ses débuts sur la scène internationale, a reçu un accueil mitigé à Lilongwe où des manifestants, essentiellement blancs, ont brandi des slogans anti-Trump.

« Bienvenue au Malawi. #Pasunpaysdemerde », pouvait-on lire sur une pancarte, en référence aux propos qu'aurait tenus le président américain en janvier lors d'une réunion à la Maison-Blanche en parlant de Haïti et de pays africains.

À l'aéroport de Lilongwe, les écolières venues accueillir la Première Dame étaient elles sous le charme.

« Je suis très fière de voir la Première Dame Melania Trump. C'est vraiment excitant. Je ne pensais pas avoir un jour cette chance », a déclaré l'une d'elles, Sharon Sibo, à l'AFP.

Depuis la Maison-Blanche, le président américain a salué le travail de son épouse. « Notre formidable Première Dame, Melania, s'en sort très bien en Afrique. Les gens l'adorent, et elle les adore. C'est formidable à voir », a tweeté Donald Trump jeudi.

Melania Trump s'est rendue dans l'école primaire de Chipala à Lilongwe, où des dizaines d'enfants étaient assis devant un tableau noir, en plein air, sur la terre battue et sous le soleil.

« Rencontrer ces enfants et comprendre leur mode de vie différent est la raison pour laquelle j'ai voulu venir ici », a expliqué Melania Trump qui entend, lors de sa tournée africaine, mettre l'accent sur les enfants. C'est « une expérience formidable », a-t-elle ajouté.

« Je voulais aussi remercier personnellement chacun d'entre vous pour le travail que vous faites à l'ambassade (des États-Unis) au Malawi », a-t-elle déclaré à des dizaines de personnes travaillant pour l'ambassade.

Après une première étape au Ghana, où elle a visité mercredi un ancien fort esclavagiste, Melania Trump doit se rendre au Kenya jeudi soir, puis en Égypte.

Cette tournée de huit jours a été décrite par son entourage comme une « visite diplomatique et humanitaire ».

Elle se déroule loin de la frénésie de la campagne américaine pour les élections parlementaires cruciales pour la seconde partie du mandat de Donald Trump.