Un groupe égyptien de défense des droits de la personne a indiqué, mardi, que le gouvernement a contourné à répétition la nouvelle Constitution nationale, qualifiant les divers abus de crimes devant être condamnés immédiatement.

Le Réseau arabe d'information sur les droits de la personne a précisé qu'il a relevé des violations de plus d'une douzaine d'articles, et ce, même si la loi fondamentale du pays n'a été adoptée qu'en janvier et qu'elle est décrite autant par les autorités que par les experts comme la «Constitution des libertés».

Les abus recensés allaient principalement à l'encontre de la section relative aux droits et libertés.

Malgré ces révélations, le gouvernement continue d'affirmer que la Constitution, qui représente une version amendée d'un texte précédent endossé par les islamistes, garantit les droits et libertés en plus d'assurer un traitement équitable aux femmes et aux minorités.

La performance du gouvernement égyptien en matière de protection des libertés civiles a été remise en cause par plusieurs pays européens et par les États-Unis plus tôt durant le mois. Le Caire a alors rétorqué que sa Constitution n'était ni plus ni moins qu'«une victoire pour les droits humains».