Le commandant de la force militaire combattant la révolte des islamistes dans le nord-est du Nigeria a admis que 12 soldats et sept policiers ont été tués lors de récentes attaques.

Plus tôt dans la journée, l'armée avait affirmé que seulement deux soldats et un policier avaient péri lorsque de présumés membres du réseau terroriste Boko Haram ont donné l'assaut contre une base militaire et un avant-poste de la police près de la frontière entre le Nigeria et le Cameroun, le 4 août.

Le major-général Jah Ewansiah a admis cette différence samedi lorsqu'il a discuté avec le gouverneur de l'État de Borno, en présence de journalistes.

M. Ewansiah a ajouté qu'en dépit des pertes, la force d'intervention était «déterminée à assurer que la paix est entière restaurée dans l'État de Borno, même si cela signifie sacrifier nos propres vies».

Des milliers de soldats supplémentaires ont été dépêchés dans le nord-est du pays après la proclamation de l'état d'urgence, à la mi-mai.