Le président américain Barack Obama a quitté mardi à la mi-journée Dar es Salaam, capitale économique de la Tanzanie, achevant sa première grande tournée africaine en tant que président, qui l'a aussi mené au Sénégal et en Afrique du Sud.

Une garde d'honneur et une fanfare militaire ont salué le départ du dirigeant américain, de son épouse et de ses deux filles à leur embarquement dans l'avion présidentiel Air Force One. L'appareil a ensuite décollé à destination des Etats-Unis, ont constaté des journalistes de l'AFP.

M. Obama et son prédecesseur George W. Bush avaient auparavant rendu hommage ensemble aux 11 personnes tuées en 1998 dans un attentat à la bombe contre l'ambassade des États-Unis en Tanzanie.

Le président démocrate et son prédécesseur républicain se sont recueillis devant un mémorial érigé dans l'enceinte de l'actuelle représentation diplomatique américaine, lors de cette rare apparition publique d'un président américain et de son prédécesseur ensemble à l'étranger.

Le site de l'actuelle ambassade des États-Unis à Dar es Salaam se trouve à environ 2,5 km de celui visé par l'attentat de 1998, perpétré par le réseau Al-Qaïda. Quasi-simultanément, un camion piégé avait explosé dans l'ambassade américaine de Nairobi, tuant 213 personnes et faisant plus de 5000 blessés.

La visite de M. Obama, sa seconde seulement en Afrique sub-saharienne depuis son élection en 2008, et sa première vraie tournée sur le continent, visait à promouvoir un nouveau type de relations entre les États-Unis et l'Afrique. Le continent est vu de plus en plus comme une région aux «énormes» opportunités économiques, selon le mot du président américain.

«Je l'ai dit à travers l'Afrique, nous envisageons un nouveau modèle qui ne soit plus seulement basé sur l'aide et l'assistance mais sur le commerce et le partenariat», a encore déclaré M. Obama lors d'une conférence de presse lundi dans la capitale économique tanzanienne.