Des élections législatives, sénatoriales et municipales seront organisées le 26 février en Guinée Équatorial, a annoncé mardi le premier ministre.

«Les élections seront organisées le 26 février prochain et se dérouleront sur une seule journée», a déclaré le chef du gouvernement, Clemente Engonga Nguema Onguene, lors d'un entretien avec des responsables de partis politiques diffusé par la télévision nationale.

Ces élections permettront la mise en place des institutions créées par la réforme constitutionnelle approuvée par 97% des Équato-Guinéens lors du référendum du 13 novembre 2011.

Le texte, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels, prévoit aussi la création d'un poste de vice-président et de cinq organes: Sénat, Cour des Comptes, Conseil d'État, Conseil pour le développement économique et social et Défenseur du peuple.

L'opposition avait qualifié ce scrutin de «mascarade» destinée «à assurer la dictature d'Obiang et sa famille de pouvoir imposer une succession familiale», selon Placido Mico, l'unique député de l'opposition à l'Assemblée (sur 100 membres).

Six mois après le scrutin, le président Teodoro Obiang Nguema a nommé son fils Teodorin Obiang, deuxième vice-président chargé de la Défense et de sécurité publique.

Le président Teodoro Obiang Nguema, arrivé au pouvoir en 1979 par un coup d'État, puis élu à quatre reprises, tente depuis quelques années de modifier l'image de son petit pays pétrolier, souvent qualifié de «dictature» par les défenseurs des droits de l'Homme.