Sept personnes ont été tuées et plus de 29 blessés dimanche à Nairobi, selon la Croix-Rouge kényane, dans une explosion dans un bus à l'intérieur duquel la police pense qu'un engin explosif a été lancé.

«Une autre victime a succombé portant le bilan à sept morts», a annoncé la Croix-Rouge kényane sur Twitter, peu de temps après avoir annoncé que six personnes avaient été tuées dans l'explosion. «Le nombre de blessés est passé à 29», a ensuite ajouté la Croix-Rouge.

«Il y avait environ 25 personnes dans le bus. Il semble que ce soit un engin explosif qui ait été lancé à l'intérieur», a déclaré à l'AFP le chef de la police de la capitale, Moses Nyakwama, interrogé sur l'origine présumée de l'explosion.

Il a précisé qu'outre les occupants du bus, de nombreux passants avaient été blessés.

L'explosion est survenue à Eastleigh, un quartier de la capitale kényane, habité majoritairement de Somaliens ou de Kényans d'origine somalie.

La partie arrière du bus a été totalement dévastée par l'explosion, a constaté un photographe de l'AFP. La structure métallique était tordue, le toit et le flanc droit du bus totalement ouverts, les vitres soufflées et une partie des sièges arrachés. Des morceaux de métal ont été projetés tout autour, criblant les véhicules et les bâtiments alentour.

Le Kenya, et notamment Nairobi, ont été la cible de plusieurs attaques à la grenade ou à la bombe depuis que l'armée kényane est entrée en Somalie en octobre 2011 pour combattre les insurgés islamistes shebab.

Ceux-ci ont plusieurs fois menacé le Kenya de représailles mais n'ont jamais revendiqué aucun de ces attentats, que les autorités kényanes leur ont néanmoins souvent attribués.