Le président nigérian Goodluck Jonathan a mis en cause dimanche «un groupe résidant hors du Nigeria» qui a été «payé» pour commettre le double attentat à la voiture piégée qui a fait 12 morts vendredi à Abuja pendant les fêtes anniversaire de l'indépendance.

«C'est un petit groupe terroriste qui réside hors du Nigeria qui a été payé par des gens» pour commettre les attentats, selon un communiqué du chef de l'État rendu public par son service de presse.

Le principal groupe rebelle du pays, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend), a revendiqué dès vendredi ce double attentat.

Les services de renseignement du Nigeria ont d'ailleurs reconnu avoir été prévenus d'une menace du Mend, quelques jours avant les explosions.

Toutefois, pour le président «il y a eu un communiqué présenté comme ayant été écrit par le Mend, mais les investigations montrent que des membres du Mend ont dit ne pas être au courant» du texte.

La porte-parole des services de renseignement, Marilyn Ogar, avait indiqué samedi que ceux-ci avaient été alertés «il y a environ cinq jours» par un message du Mend sur le site internet Sahara Reporters. Le Mend prévenait qu'il allait perturber les festivités du 50e anniversaire de l'indépendance.

Le Mend a de son côté affirmé samedi avoir prévenu les forces de sécurité cinq jours avant les attentats puis leur avoir adressé un ultimatum une heure avant et a reproché aux autorités d'avoir ignoré sa double mise en garde.

Les bombes, placées dans des voitures piégées, ont explosé à Eagle Square, une place où se déroulait les célébrations, marquées par un défilé militaire, en présence du président.

Le Mend a dit «regretter les pertes humaines qui auraient pu être évitées», dans un nouveau communiqué adressé aux médias tard samedi et a une nouvelle fois dénoncé «l'attitude irresponsable des forces de sécurité» qui n'ont pas tenu compte de ses avertissements.

Le Mend affirme lutter pour une meilleure répartition des revenus du pétrole. Les sites de production du pétrole nigérian se trouvent, pour l'essentiel, dans la région du Delta du Niger (sud), une région très pauvre où l'environnement est gravement menacé.

Le Nigeria avait aussi été alerté il y a plus de quinze jours par des services de renseignement étrangers contre une éventuelle menace de la branche d'Al-Qaïda active en Afrique du Nord, a ajouté Mme Ogar, en précisant que cette menace était générale et qu'en aucun cas, elle n'attribuait les attentats d'Abuja aux islamistes.

Le Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique avec 150 millions d'habitants, compte environ pour moitié des musulmans et pour moitié des chrétiens.

Les deux menaces, celle liée à Al-Qaïda et l'avertissement du Mend, ont conduit les autorités nigérianes à renforcer la sécurité entourant les fêtes commémorant l'indépendance, a affirmé Marilyn Ogar, relevant que les explosions n'avaient pas eu lieu au coeur du défilé, mais à proximité.

Pour la porte-parole, l'enquête n'a pas encore permis de confirmer si le Mend était bien à l'origine des attentats. Si cela s'avérait, il s'agirait de la première opération du groupe armé dans la capitale.

Le Mend a nié qu'un de ses anciens leaders, Henry Okah, arrêté samedi en Afrique du Sud, soit impliqué.

«Okah n'a jamais été impliqué dans aucune opération du Mend mais a toujours été mis en cause, ce qui est étrange», a déclaré le mouvement.

Henry Okah, interpellé à Johannesburg, doit comparaître devant un tribunal lundi. Arrêté dans le cadre de la loi contre le terrorisme, il a nié tout lien avec les attentats d'Abuja et n'avait fait, dimanche midi, l'objet d'aucun mandat, selon son avocat.

Le président nigérian Goodluck Jonathan a mis en cause dimanche «un groupe résidant hors du Nigeria» qui a été «payé» pour commettre le double attentat à la voiture piégée qui a fait 12 morts vendredi à Abuja pendant les fêtes anniversaire de l'indépendance.

«C'est un petit groupe terroriste qui réside hors du Nigeria qui a été payé par des gens» pour commettre les attentats, selon un communiqué du chef de l'Etat rendu public par son service de presse.

Le principal groupe rebelle du pays, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend), a revendiqué dès vendredi ce double attentat.

Les services de renseignement du Nigeria ont d'ailleurs reconnu avoir été prévenus d'une menace du Mend, quelques jours avant les explosions.

Toutefois, pour le président «il y a eu un communiqué présenté comme ayant été écrit par le Mend, mais les investigations montrent que des membres du Mend ont dit ne pas être au courant» du texte.

La porte-parole des services de renseignement, Marilyn Ogar, avait indiqué samedi que ceux-ci avaient été alertés «il y a environ cinq jours» par un message du Mend sur le site internet Sahara Reporters. Le Mend prévenait qu'il allait perturber les festivités du 50e anniversaire de l'indépendance.

Le Mend a de son côté affirmé samedi avoir prévenu les forces de sécurité cinq jours avant les attentats puis leur avoir adressé un ultimatum une heure avant et a reproché aux autorités d'avoir ignoré sa double mise en garde.

Les bombes, placées dans des voitures piégées, ont explosé à Eagle Square, une place où se déroulait les célébrations, marquées par un défilé militaire, en présence du président.

Le Mend a dit «regretter les pertes humaines qui auraient pu être évitées», dans un nouveau communiqué adressé aux médias tard samedi et a une nouvelle fois dénoncé «l'attitude irresponsable des forces de sécurité» qui n'ont pas tenu compte de ses avertissements.

Le Mend affirme lutter pour une meilleure répartition des revenus du pétrole. Les sites de production du pétrole nigérian se trouvent, pour l'essentiel, dans la région du Delta du Niger (sud), une région très pauvre où l'environnement est gravement menacé.

Le Nigeria avait aussi été alerté il y a plus de quinze jours par des services de renseignement étrangers contre une éventuelle menace de la branche d'Al-Qaïda active en Afrique du Nord, a ajouté Mme Ogar, en précisant que cette menace était générale et qu'en aucun cas, elle n'attribuait les attentats d'Abuja aux islamistes.

Le Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique avec 150 millions d'habitants, compte environ pour moitié des musulmans et pour moitié des chrétiens.

Les deux menaces, celle liée à Al-Qaïda et l'avertissement du Mend, ont conduit les autorités nigérianes à renforcer la sécurité entourant les fêtes commémorant l'indépendance, a affirmé Marilyn Ogar, relevant que les explosions n'avaient pas eu lieu au coeur du défilé, mais à proximité.

Pour la porte-parole, l'enquête n'a pas encore permis de confirmer si le Mend était bien à l'origine des attentats. Si cela s'avérait, il s'agirait de la première opération du groupe armé dans la capitale.

Le Mend a nié qu'un de ses anciens leaders, Henry Okah, arrêté samedi en Afrique du Sud, soit impliqué.

«Okah n'a jamais été impliqué dans aucune opération du Mend mais a toujours été mis en cause, ce qui est étrange», a déclaré le mouvement.

Henry Okah, interpellé à Johannesburg, doit comparaître devant un tribunal lundi. Arrêté dans le cadre de la loi contre le terrorisme, il a nié tout lien avec les attentats d'Abuja et n'avait fait, dimanche midi, l'objet d'aucun mandat, selon son avocat.