Le Zimbabwe a fait les progrès minimums requis en matière des droits de l'Homme dans ses mines de diamants de l'est du pays, où l'armée avait été accusée de violences sur des travailleurs clandestins, indique mardi un rapport du régulateur international du marché du diamant.

«Le Zimbabwe satisfait les standards minimums du Processus de certification de Kimberley pour commercialiser des diamants bruts», indique le régulateur dans ce texte.

Le Processus de Kimberley (KP) est un système de certification international qui vise à éliminer du marché les diamants alimentant des conflits ou des groupes armés.

Après la dénonciation de violences commises par l'armée dans les champs diamantifères de Marange (est), le Processus de Kimberley avait donné au Zimbabwe jusqu'au mois de juin pour rétablir la situation. En début d'année, il avait bloqué la vente de diamants issus de cette région.

Le KP va étudier ce rapport en juin lors d'une réunion en Israël pour éventuellement recommander la reprise du commerce de diamants dans ce pays d'Afrique australe.