Le président soudanais Omar el-Béchir a été investi jeudi d'un nouveau mandat de cinq ans, après avoir été réélu en avril lors d'un scrutin marqué par des boycotts et des accusations de fraude.

Omar El-Béchir a été réélu alors qu'il fait l'objet d'un mandat d'arrêt lancé par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour.

Sa cérémonie d'investiture s'est tenue alors que la CPI a annoncé mercredi avoir saisi le Conseil de sécurité des Nations unies suite au refus du Soudan de livrer un ministre et un chef de milice suspectés de crimes de guerre au Darfour.

Le Soudan ne reconnaît pas l'autorité de la CPI et refuse donc de collaborer avec l'institution basée à La Haye, aux Pays-Bas.