Une nouvelle enquête sur le conflit du Darfour, dans l'ouest du Soudan, montre que plus de 80% des 300 000 morts survenues depuis le début du conflit en 2003 seraient dues non aux violences, mais à des maladies.

Les résultats publiés vendredi dans une revue de médecine, «The Lancet», suggèrent que des millions de réfugiés déracinés par le conflit sont gravement menacés. Ils pourraient périr de malnutrition, de diarrhées ou de maladies liées à l'eau qu'ils consomment dans leurs campements de fortune, même si les combats ont baissé d'intensité.

Les combats entre rebelles et forces gouvernementales au Darfour ont obligé 2,7 millions de personnes à quitter leur maison, et elles sont les plus exposées à tous les maux.