Le Parlement ougandais a adopté un projet de loi interdisant l'excision, une pratique qui consiste à couper le clitoris pour empêcher tout plaisir sexuel, a annoncé vendredi le ministre de l'Éthique et de l'Intégrité, James Nsaba Buturo.

La nouvelle loi, approuvée tard jeudi soir, prévoit une peine de prison à vie pour les contrevenants. Cette mutilation sexuelle se pratique surtout dans le nord-est de l'Ouganda sur plus de 3 000 fillettes chaque décembre. Elle peut entraîner des complications notamment pendant l'accouchement.

L'excision est interdite dans plus d'une dizaine de pays africains, mais la loi est rarement appliquée.