La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a rendu hommage jeudi à Nairobi sur le site de l'ancienne ambassade des États-Unis au Kenya aux 213 personnes tuées le 7 août 1998 dans un attentat revendiqué par Al-Qaeda ayant visé le bâtiment.

«C'est l'occasion de renouveler notre détermination (...) à faire tout ce que nous pouvons pour que de telles attaques ne prennent plus de vies innocentes à l'avenir», a déclaré Mme Clinton avoir déposé une gerbe de fleurs sur le site de l'ancienne ambassade, dans le centre de la capitale kényane.

Après l'attentat, une nouvelle ambassade, ultra protégée, a été construite à la périphérie de la ville.

De son côté, le ministre des Affaires étrangères kényan, Moses Wetangula, a assuré lors de la cérémonie que son pays «restera en première ligne» de la lutte contre le terrorisme.

Le 7 août 1998, deux véhicules piégés avaient explosé quasi simultanément près des ambassades des États-Unis au Kenya et en Tanzanie, faisant au total 224 morts et plus de 5000 blessés.

À Nairobi, l'attentat, revendiqué comme celui de Dar es-Salaam par Al-Qaïda, avait fait 213 morts, dont 12 Américains et 34 employés kényans de l'ambassade.

Dans le cadre d'une tournée en Afrique débutée par le Kenya, Mme Clinton devait s'entretenir jeudi après-midi à Nairobi avec le président somalien Sharif Cheikh Ahmed, confronté à une insurrection menée par des islamistes liés, selon Washington, à al-Qaeda.