L'ambassade américaine a confirmé jeudi à l'AFP à Alger que le chef de la CIA en Algérie, accusé de viol par deux femmes, était «rentré à Washington» et que le «gouvernement américain examine la situation».

«Comme l'a bien indiqué le porte-parole du Département d'Etat, les Etats-Unis prennent très au sérieux toute accusation de mauvais comportements impliquant ses personnels à l'étranger», a déclaré un porte-parole de l'ambassade interrogé par téléphone.

«La personne en question est rentrée à Washington et le gouvernement américain examine la situation», a-t-il ajouté en demandant de s'adresser au Département de la justice «pour tout renseignement complémentaire».

Un porte-parole du Département d'Etat, Robert Wood, avait utilisé mercredi les mêmes termes.

La justice américaine a ouvert une enquête sur le chef de la CIA à Alger, accusé de viol par deux femmes qui affirment avoir été droguées, selon plusieurs médias américains mercredi.