Des représentants du gouvernement congolais et des forces rebelles ont entamé lundi à Nairobi des pourparlers de paix sous l'égide des Nations unies pour tenter de mettre fin aux violences au Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), qui ont fait plus de 250.000 déplacés depuis le mois d'août.

«C'est une opportunité qui ne doit pas être perdue ni gâchée», a déclaré lundi l'émissaire spécial de l'ONU, l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, dans la capitale kenyane. Il a précisé que les pourparlers avaient pour objectif d'établir un cessez-le-feu durable et permettre l'acheminement d'aide humanitaire dans cette région de l'est du Congo-Kinshasa.Mais ni le chef des insurgés Laurent Nkunda, ni le président congolais Joseph Kabila ne participaient à ces discussions. Joseph Kabila a jusqu'ici refusé de rencontrer Laurent Nkunda, arguant qu'une telle rencontre constituerait une reconnaissance des rebelles.

Au total, plus de 250.000 personnes ont été forcées d'abandonner leurs maisons depuis le début de l'offensive des forces de Laurent Nkunda le 28 août dernier.

Et plus de 30.000 réfugiés de République démocratique du Congo (RDC) ont gagné l'Ouganda voisin depuis le mois d'août, fuyant les combats au Nord-Kivu, a précisé lundi le Haut commissariat pour les réfugiés des Nations unies (HCR) en Ouganda.