(Paris) Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de COVID-19 dans le monde.

Les expatriés fuient Hong Kong

Face au chaos lié au variant Omicron, plus de 71 000 personnes, dont 63 000 résidents, ont quitté Hong Kong en février, un record depuis le début de la pandémie.

Les travailleurs étrangers représentent environ 8 % de la population de Hong Kong et certains expatriés s’en vont par peur d’être séparés de leurs enfants s’ils attrapent le coronavirus.  Des cas de jeunes enfants arrachés à leurs parents après avoir été déclarés positifs pour être placés à l’isolement ont en effet été signalés ces dernières semaines.

Depuis le début de la pandémie, la ville de 7,4 millions d’habitants applique une stricte politique « zéro-COVID-19 » grâce à laquelle elle n’a enregistré que 12 000 cas en deux ans. Mais depuis l’apparition d’Omicron en janvier, le nombre d’infections a explosé, avec désormais des dizaines de milliers de cas quotidiens.

Pic de cas en Chine

Plus de 500 infections ont été signalées à travers la Chine continentale lundi, le plus grand nombre depuis que l’épidémie initiale dans la ville centrale de Wuhan a été maîtrisée à la mi-2020.

Appliquant toujours une politique zéro-COVID-19, le pays réagit aux foyers épidémiques par des confinements locaux, des tests de masse et le contrôle de sa population par l’intermédiaire d’applications de traçage.  

Les autorités tentent actuellement d’endiguer des foyers dans plus d’une douzaine de villes.

Bali assouplit ses règles d’entrée

L’île touristique de Bali, en Indonésie, a supprimé mardi la quarantaine pour les voyageurs vaccinés de plus de 20 pays et réintroduit les visas à l’arrivée des vacanciers, en vue d’une réouverture du pays.  

Cet allègement des contraintes intervient alors que la vague des infections au variant Omicron diminue dans l’archipel du sud-est de l’Asie, et après que certaines compagnies aériennes internationales ont repris leurs vols directs vers l’Indonésie ces dernières semaines.

Près de 6 millions de morts

La pandémie a fait officiellement au moins 5 996 378 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, sur plus de 444 millions de contaminations confirmées, selon un bilan établi par l’AFP mardi à 6 h.

Les États-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (958 621), devant le Brésil (652 143) et l’Inde (515 102). Mais rapporté à la population, les pays où l’épidémie a fait le plus de ravages sont le Pérou avec 640 décès pour 100 000 habitants, la Bulgarie (515), la Bosnie-Herzégovine (473), la Hongrie (458), et la Macédoine du Nord (436).

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à la COVID-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.