(Paris) Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de COVID-19 dans le monde.

Canada : assouplissement des restrictions, fin du passeport vaccinal au Québec

Le Canada a annoncé mardi l’assouplissement des restrictions sanitaires à ses frontières et notamment la fin de l’exigence d’un test PCR pour entrer dans le pays, tandis que le Québec va progressivement abandonner son passeport vaccinal.

Le pays a aussi levé sa recommandation d’éviter les voyages à l’étranger, au moment où le pays est secoué depuis plus de deux semaines par une contestation anti-mesures sanitaires.

À compter du 28 février, les voyageurs vaccinés n’auront plus l’obligation de présenter un test PCR négatif à leur entrée au Canada.  

Au Québec, le ministre de la Santé a annoncé de son côté mardi « le retrait graduel du passeport vaccinal au Québec » d’ici au 14 mars, suivant l’exemple de plusieurs autres provinces canadiennes.

L’OMS encourage la vaccination en Europe de l’Est

Le bureau européen de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé mardi à un effort de vaccination accru en Europe de l’Est, avertissant que le « raz-de-marée » lié au variant Omicron du coronavirus avançait vers l’est.

Ces deux dernières semaines, les cas de COVID-19 ont plus que doublé en Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie, Russie et Ukraine, a noté Hans Kluge, directeur régional de l’OMS, regrettant la faiblesse des taux de vaccination.

Levée de la plupart des restrictions aux Pays-Bas

Les Pays-Bas ont à leur tour annoncé mardi la levée dès le 25 février de la plupart des restrictions sanitaires, malgré le nombre toujours élevé des contaminations au variant Omicron du coronavirus.

Le passeport sanitaire tombera et les bars, boîtes de nuit et restaurants retourneront « aux heures de fermeture normales », comme avant la pandémie, a annoncé l’exécutif.  

La distanciation sociale et les masques ne seront plus obligatoires dans la plupart des lieux publics et la période de quarantaine en cas de contamination passera à cinq jours.  

Les bébés de mères vaccinés bien protégés

Les bébés nés de mères vaccinées durant leur grossesse ont environ 60 % de risque en moins d’être hospitalisés de la COVID-19, selon une nouvelle étude américaine publiée mardi.  

Les chercheurs pensent que cette protection vient notamment d’un transfert d’anticorps contre le virus entre une mère enceinte et son bébé, via le placenta.

France : réouverture des discothèques

À partir de mercredi, danser en discothèque, boire un verre au bar ou assister à un concert debout sera à nouveau permis en France.

Alors que la Belgique attendra vendredi et l’Allemagne jusqu’au 4 mars pour rouvrir clubs et discothèques, la France, qui espère approcher de la fin de la cinquième vague après la déferlante liée au variant Omicron, permettra à ces établissements fermés depuis le 10 décembre d’accueillir à nouveau du public.

Djokovic prêt à rater Roland-Garros et Wimbledon

Le numéro un mondial de tennis Novak Djokovic s’est dit prêt à manquer Roland-Garros et Wimbledon pour prix de son refus de se faire vacciner contre le coronavirus, dans une interview à la BBC diffusée mardi.

Le joueur serbe ne souhaite pas être associé au mouvement antivax, mais dit défendre « la liberté de choisir ce que l’on met dans son propre corps ».

Faute de s’être vacciné, le joueur serbe avait été expulsé d’Australie en janvier, sans pouvoir défendre son titre aux Internationaux d’Australie, à Melbourne.

Plus de 5,8 millions de morts

La pandémie a fait officiellement plus de 5 823 938  morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP mardi à 11 hGMT.

En valeur absolue, les États-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (925 312), devant le Brésil (639 689) et l’Inde (509 358).

Rapporté à la population, les pays où l’épidémie a fait le plus de ravages sont le Pérou, la Bulgarie, la Bosnie, la Hongrie et la Macédoine du Nord.

L’OMS estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à la COVID-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement établi.