(Paris) Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de COVID-19 dans le monde.

Un « cessez-le-feu » du virus en Europe (OMS)

Grâce à la forte immunité actuelle à travers l’Europe et la moindre sévérité d’Omicron, le continent est dans une situation de « cessez-le-feu qui pourrait nous apporter une paix durable », a estimé jeudi la branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé.

Cette situation ne pourra perdurer qu’à condition que l’immunité soit préservée en poursuivant les campagnes de vaccination et la surveillance des nouveaux variants, a toutefois précisé le directeur régional Europe de l’OMS, Hans Kluge, engageant les autorités sanitaires à protéger les populations les plus vulnérables.

Suède : levée des restrictions le 9 février

Le gouvernement suédois a annoncé jeudi lever la quasi-totalité de ses mesures anti-COVID-19 à compter du 9 février, la pandémie entrant dans une « nouvelle phase » avec le variant Omicron contagieux, mais a priori moins sévère.

Feu vert britannique pour le vaccin Novavax

La Grande-Bretagne a approuvé jeudi le vaccin anticovid de Novavax, qui devient le cinquième vaccin autorisé dans le pays après ceux d’AstraZeneca, Pfizer, Moderna et Janssen (Johnson & Johnson).

Russie : « aucun confinement » envisagé, selon Poutine

« Aucun confinement » n’est envisagé en Russie pour faire face à l’épidémie de COVID-19, en dépit d’une envolée du nombre cas causée par le variant Omicron, a assuré jeudi Vladimir Poutine, prônant même un allègement des restrictions sanitaires existantes.

L’Afrique doit accélérer sur la vaccination (OMS)

L’Afrique doit « multiplier par six le taux de vaccination » contre la COVID-19 pour espérer atteindre l’objectif de 70 % de couverture vaccinale fixé pour la fin du premier semestre 2022, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).  

L’Afrique a reçu « plus de 587  millions de doses de vaccins », mais elle « peine encore à étendre le déploiement de la vaccination, avec seulement 11 % de la population entièrement vaccinée », a déploré le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

JO : une athlète dénonce le protocole sanitaire

La sportive belge Kim Meylemans (épreuve de skeleton) a été placée à l’isolement après un test positif à la COVID-19 à son arrivée à Pékin, et estime avoir vécu « l’enfer » en raison du protocole sanitaire drastique des JO-2022.

Mme Meylemans, qui avait contracté la COVID-19 début janvier, a expliqué avoir réalisé douze tests PCR, tous négatifs, avant son départ pour la Chine, mais elle a été déclarée positive à son arrivée à Pékin et placée à l’isolement trois jours dans un hôtel. Trois tests négatifs consécutifs ont suivi. Elle a dénoncé dans une vidéo visionnée près de 20 000 fois les conditions et la poursuite de son isolement.

Des scientifiques réclament une enquête sur les origines de la COVID-19

Une vingtaine de scientifiques internationaux ont appelé les autorités chinoises à permettre une enquête véritablement indépendante sur les origines de la COVID-19, détecté d’abord en Chine fin 2019.

« Les efforts continus du gouvernement chinois pour bloquer une véritable enquête sur les origines de la pandémie sont un affront à la communauté scientifique et aux gens partout dans le monde », écrivent ces scientifiques d’Europe, des États-Unis, d’Australie, de Nouvelle-Zélande ou encore d’Inde et du Japon.

Plus de 5,69 millions de morts

La pandémie a fait officiellement au moins 5 698 322 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP jeudi à 6 h HNE.

En valeur absolue les États-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (894 316), devant le Brésil (628 960), l’Inde (498 983) et la Russie (333 357).

Le Pérou, la Bosnie et la Hongrie comptent le plus de décès rapportés à la population.

L’OMS estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à la COVID-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.