(Paris) La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 3 551 488 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mardi à 6 h.  

Plus de 170 606 850 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l’épidémie. La grande majorité des malades guérissent, mais une part encore mal évaluée conserve des symptômes pendant des semaines, voire des mois. Les chiffres se fondent sur les bilans communiqués quotidiennement par les autorités sanitaires de chaque pays. Ils excluent les révisions réalisées a posteriori par certains organismes statistiques, qui concluent à un nombre bien plus important de morts. L’OMS estime même, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à la COVID-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé. Une part importante des cas les moins graves ou asymptomatiques reste aussi non détectée malgré l’intensification du dépistage dans de nombreux pays.

 Sur la journée de lundi, 8264 nouveaux décès et 386 023 nouveaux cas ont été recensés dans le monde. Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont l’Inde avec 2795 nouveaux morts, le Brésil (860) et l’Argentine (637). Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 594 568 décès pour 33 264 429 cas recensés, selon le comptage de l’université Johns Hopkins.

 Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 462 791 morts et 16 545 554 cas, l’Inde avec 331 895 morts (28 175 044 cas), le Mexique avec 223 568 morts (2 413 742 cas), et le Royaume-Uni avec 127 782 morts (4 487 339 cas).  

Le Pérou, qui recensait jusqu’à lundi 69 342 décès liés au nouveau coronavirus, a réévalué son bilan fortement à la hausse mardi sur la base du travail d’un conseil technique mis en place en avril et composé d’experts péruviens et de spécialistes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon ces experts, le nombre réel de décès dus à la COVID-19 s’élevait dans le pays à 180 764 au 22 mai, sans que ces données n’aient encore été intégrées aux chiffres quotidiens transmis par les autorités de santé péruviennes.

 Parmi les pays les plus durement touchés, la Hongrie est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 308 décès pour 100 000 habitants, suivi par la Bosnie (282), la République tchèque (281), la Macédoine du Nord (260) et la Bulgarie (254). L’Europe totalisait, mardi à 6 h, 1 135 528 décès pour 52 931 363 cas, l’Amérique latine et les Caraïbes 1 038 205 décès (33 030 742 cas), les États-Unis et le Canada 620 095 décès (34 644 921 cas), l’Asie 483 159 décès (36 492 018 cas), le Moyen-Orient 142 767 décès (8 614 810 cas), l’Afrique 130 632 décès (4 844 198 cas), et l’Océanie 1102 décès (48 804 cas).  

Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées par les bureaux de l’AFP auprès des autorités nationales compétentes et des informations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En raison de corrections apportées par les autorités ou de publications tardives des données, les chiffres d’augmentation sur 24h peuvent ne pas correspondre exactement à ceux publiés la veille.

Le point sur la pandémie

Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de COVID-19 dans le monde.

Confinement en Malaisie

La Malaisie a imposé mardi un confinement strict à sa population face à une hausse importante des cas de coronavirus au moment où plusieurs autres pays d’Asie du Sud-Est voient aussi une flambée de l’épidémie sous l’effet de nouveaux variants.

Appel commun pour l’égalité vaccinale

Les dirigeants mondiaux doivent prendre un « nouvel engagement » pour œuvrer à une distribution plus équitable des vaccins afin d’espérer vaincre la pandémie, estiment mardi quatre organisations internationales majeures dans une tribune commune.

Dans leur texte publié dans le quotidien américain The Washington Post, les chefs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale estiment que ces inégalités ont favorisé l’émergence de variants du coronavirus lesquels ont entraîné de nouvelles flambées épidémiques dans les pays en voie de développement.

Restrictions allégées en Israël

Israël, qui a mené une campagne de vaccination massive, a assoupli mardi un peu plus les restrictions sanitaires, mais maintient des conditions drastiques pour l’arrivée des visiteurs.

La présentation du « passeport vaccinal » pour aller au restaurant ou à l’hôtel a été annulée, tout comme les dernières jauges de présence pour les établissements recevant du public.

Néanmoins, l’État hébreu reste fermé aux non-ressortissants, à l’exception de ceux disposant de dérogations pour motif professionnel ou familial impérieux.

Russie : vers une reprise du trafic aérien

La Russie a annoncé relancer ses liaisons aériennes avec plusieurs pays européens, qui avaient été suspendues en raison de la pandémie.

Le trafic aérien avec le Royaume-Uni reprendra dès mercredi et les vols avec l’Autriche, la Hongrie, la Croatie, le Liban, le Maroc et d’autres pays à partir du 10 juin, selon l’organe gouvernemental chargé de la lutte contre la COVID-19.

Bond de l’épargne en France

L’épargne a bondi pendant la crise sanitaire à des niveaux jamais vus, profitant à la fois de l’impossibilité pour les Français de consommer et de leur volonté de se prémunir face à l’avenir dans un contexte de crise sanitaire et économique.

Environ 142 milliards d’euros de plus qu’en temps normal ont été épargnés entre la fin du premier trimestre 2020, soit peu après l’irruption de la COVID-19 dans le pays, et la fin du premier trimestre 2021, a estimé mardi la Banque de France.

Plus de 3,55 millions de morts

La pandémie a fait au moins 3 551 488 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mardi à 6 h.

Après les États-Unis (594 568 décès), les pays comptant le plus grand nombre de morts sont le Brésil (462 791), l’Inde (331 895), le Mexique (223 568) et le Royaume-Uni (127 782).

Ces chiffres, qui reposent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sont globalement sous-évalués. Ils excluent les révisions à la hausse réalisées a posteriori par certains organismes statistiques.

En prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à la COVID-19, l’OMS estime que le bilan réel est « deux à trois fois plus élevé ».

Ainsi, le Pérou, qui recensait jusqu’à lundi 69 342 décès a réévalué fortement son bilan à la hausse mardi, sur la base du travail d’un conseil technique composé d’experts péruviens et de spécialistes de l’OMS. Selon ces experts, le nombre réel de décès s’élevait dans le pays à 180 764 au 22 mai, sans que ces données n’aient encore été intégrées aux chiffres quotidiens transmis par les autorités de santé péruviennes.