(Paris) La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 5 253 726 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles lundi à 6 h.  

Plus de 265 138 170 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l’épidémie. La grande majorité des malades guérissent, mais une part encore mal évaluée conserve des symptômes pendant des semaines, voire des mois.  

Les chiffres se fondent sur les bilans communiqués quotidiennement par les autorités sanitaires de chaque pays. Ils excluent les révisions réalisées a posteriori par certains organismes statistiques, qui concluent à un nombre bien plus important de morts.

L’OMS estime même, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à la COVID-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement recensé.  

Une part importante des cas les moins graves ou asymptomatiques reste aussi non détectée malgré l’intensification du dépistage dans de nombreux pays.

Sur la journée de dimanche, 6704 nouveaux décès et 402 998 nouveaux cas ont été recensés dans le monde.

Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont la Russie avec 1184 nouveaux morts, l’Ukraine (239) et l’Inde (211,  un bilan quotidien comprenant une révision à la hausse des données officielles).  

Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 788 364 décès pour 49 085 383 cas recensés, selon le comptage de l’université Johns Hopkins.  

Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 615 636 morts et 22 143 091 cas, l’Inde avec 473 537 morts (34 641 561 cas), le Mexique avec 295 203 morts (3 901 263 cas), et la Russie avec 282 462 morts (9 833 749 cas).  

Parmi les pays les plus durement touchés, le Pérou est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 611 décès pour 100 000 habitants, suivi par la Bulgarie (415), la Bosnie (387), le Monténégro (371), la Macédoine du Nord (367), la Hongrie (364) et la République tchèque (315).  

L’Amérique latine et les Caraïbes totalisaient lundi à 6 h HAE 1 544 120 décès pour 46 805 728 cas, l’Europe 1 543 868 décès (86 548 525 cas), l’Asie 905 401 décès (57 466 352 cas), les États-Unis et le Canada 818 121 décès (50 887 742 cas), l’Afrique 223 471 décès (8 740 617 cas), le Moyen-Orient 215 404 décès (14 371 565 cas), et l’Océanie 3341 décès (317 641 cas).  

Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées par les bureaux de l’AFP auprès des autorités nationales compétentes et des informations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En raison de corrections apportées par les autorités ou de publications tardives des données, les chiffres d’augmentation sur 24h peuvent ne pas correspondre exactement à ceux publiés la veille.  

Le point sur la pandémie

Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de COVID-19 dans le monde.

L’Afrique du Sud accélère la vaccination

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a appelé la population d’Afrique du Sud à se faire vacciner rapidement face au nombre record de contaminations à la COVID-19 dues au nouveau variant Omicron détecté pour la première fois fin novembre dans le pays.

L’Afrique du Sud a dépassé la semaine dernière le nombre de 3 millions de contaminations, pour 89 944 morts au 3 décembre, confirmant sa place de pays d’Afrique le plus touché par la COVID-19.

Italie : restrictions pour les non-vaccinés

Les personnes non vaccinées en Italie ne pourront plus aller au cinéma, au théâtre, à des concerts ou à de grands évènements sportifs, selon de nouvelles restrictions entrées en vigueur lundi.

Seule exception à cette règle : les personnes récemment guéries de la COVID-19, qui ont elles aussi accès au « super passeport sanitaire » accordé aux vaccinés. Le passeport sanitaire de base, accessible avec un test négatif, est en revanche suffisant pour aller sur son lieu de travail.

France : les 5-11 ans au centre d’un conseil de défense sanitaire

En France, un Conseil de défense sanitaire doit décider lundi de la stratégie à adopter, notamment une éventuelle ouverture de la vaccination à tous les enfants de 5-11 ans, alors que l’épidémie de COVID-19 flambe sur tout le territoire et touche de nombreux enfants.

Le nombre de patients hospitalisés, aujourd’hui supérieur à 11 000, n’avait plus été atteint depuis fin août et plusieurs hôpitaux ont réactivé leur « plan blanc », qui permet la déprogrammation d’opérations non urgentes et de solliciter des renforts de personnels.

Alors que plusieurs pays européens mettent en place de nouvelles restrictions, la France ne semble pas sur cette ligne, appelant à la « vigilance » et « la responsabilité ».

Investissons dans la recherche, alerte une scientifique britannique

Une prochaine pandémie risque d’être « pire », va prévenir lundi la scientifique britannique Sarah Gilbert, co-créatrice du vaccin d’Oxford/AstraZeneca contre la COVID-19, appelant à investir dans la recherche pour être mieux préparés à cette éventualité.

« Nous ne pouvons pas permettre une situation où, après avoir traversé tout ce que nous avons traversé, nous constatons que les énormes pertes économiques que nous avons subies signifient qu’il n’y a toujours pas de financement pour la préparation à une pandémie », dit-elle dans un discours dont des extraits ont déjà été publiés et qui doit être diffusé lundi soir.

Plus de 5,2 millions de morts

La pandémie a fait au moins 5 253 726 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles lundi à 6 h.

Les États-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 788 364 morts, devant le Brésil (615 636), l’Inde (473 537), le Mexique (295 203) et la Russie (282 462).

L’OMS estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à la COVID-19, que le bilan de la pandémie dans le monde pourrait être deux à trois fois plus élevé.