(Paris) Avec l’accord arraché à la COP26 sur le climat, « l’ambition est plus élevée que ce que quiconque pensait qu’elle puisse être », a jugé lundi l’émissaire américain John Kerry, rappelant que « l’alternative était de quitter Glasgow les mains vides ».

Cette COP26 avait pour mission « de rehausser l’ambition », de finaliser les règles d’utilisation de l’accord de Paris et de trouver les financements nécessaires face au réchauffement climatique, a rappelé John Kerry lors d’un colloque à Paris.  

« Ce que nous avons fait à Glasgow a été de créer un chemin clair, avec des règles et des exigences de transparence », a-t-il poursuivi. « Glasgow ouvre une nouvelle ère de responsabilité et de possibilité ».

Environ 200 pays ont adopté samedi le « Pacte de Glasgow », un compromis qui n’assure cependant pas le respect des objectifs de l’accord de Paris de 2015 (limiter le réchauffement « bien en deçà » de 2 °C et si possible à 1,5 °C).

Après un échec aux deux dernières COP, celle-ci a toutefois réussi à mettre la dernière main aux règles d’utilisation de l’accord de Paris, notamment sur le fonctionnement des marchés carbone censés aider à réduire les émissions.

Glasgow, berceau de la révolution industrielle nourrie au charbon, restera ainsi la ville où pour la première fois au plus haut niveau, après 26 conférences, les mots « combustibles fossiles » et « charbon », qui désignent les principaux responsables du réchauffement, auront été couchés sur le papier.

Le dossier explosif de l’aide aux pays pauvres, qui a un temps semblé pouvoir faire dérailler les négociations, n’a pas trouvé de résolution.