(Paris) La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 4 518 163 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mercredi à 6 h.

Plus de 217 629 220 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l’épidémie. La grande majorité des malades guérissent, mais une part encore mal évaluée conserve des symptômes pendant des semaines, voire des mois.

Les chiffres se fondent sur les bilans communiqués quotidiennement par les autorités sanitaires de chaque pays. Ils excluent les révisions réalisées a posteriori par certains organismes statistiques, qui concluent à un nombre bien plus important de morts.

L’OMS estime même, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à la COVID-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.

Une part importante des cas les moins graves ou asymptomatiques reste aussi non détectée malgré l’intensification du dépistage dans de nombreux pays.

Sur la journée de mardi, 9532 nouveaux décès et 620 015 nouveaux cas ont été recensés dans le monde.

Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont les États-Unis avec 1173 nouveaux morts, le Brésil (839) et le Mexique (835).

Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 640 108 décès pour 39 198 268 cas recensés, selon le comptage de l’université Johns Hopkins.

Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 580 413 morts et 20 776 870 cas, l’Inde avec 439 020 morts (32 810 845 cas), le Mexique avec 259 326 morts (3 352 410 cas), et le Pérou avec 198 295 morts (2 150 006 cas).

Parmi les pays les plus durement touchés, le Pérou est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 601 décès pour 100 000 habitants, suivi par la Hongrie (311), la Bosnie (299), la Macédoine du Nord (285), la République tchèque (284) et le Monténégro (274).

L’Amérique latine et les Caraïbes totalisaient, mercredi à 6 h, 1 439 815 décès pour 43 267 940 cas, l’Europe 1 250 797 décès (63 211 899 cas), l’Asie 780 056 décès (50 246 141 cas), les États-Unis et le Canada 667 032 décès (40 695 535 cas), l’Afrique 196 249 décès (7 790 864 cas), le Moyen-Orient 182 494 décès (12 295 204 cas), et l’Océanie 1720 décès (121 638 cas).

Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées par les bureaux de l’AFP auprès des autorités nationales compétentes et des informations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En raison de corrections apportées par les autorités ou de publications tardives des données, les chiffres d’augmentation sur 24h peuvent ne pas correspondre exactement à ceux publiés la veille.

Le point sur la pandémie dans le monde

Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de COVID-19 dans le monde.

L’OMS surveille le variant « Mu »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) surveille un nouveau variant du coronavirus, baptisé « Mu », qui a été identifié pour la première fois en Colombie en janvier, a-t-elle indiqué dans la nuit de mardi à mercredi.

Ce variant présente des mutations qui pourraient indiquer un risque d’« échappement immunitaire » (résistance aux vaccins), selon l’OMS, qui juge nécessaires des études supplémentaires pour mieux comprendre ses caractéristiques.

Tous les virus, y compris le SARS-CoV-2 responsable de la COVID-19, mutent avec le temps, parfois sans incidence majeure sur leurs propriétés, parfois en augmentant leur propagation ou leur gravité.

Risque de myocardite accru pour les malades de la COVID-19

Le risque de myocardite, une inflammation du muscle cardiaque, est accru pour les patients atteints de la COVID-19, selon une vaste étude américaine apportant un argument de poids en faveur de la vaccination.

Le risque de développer une myocardite avait en effet été pointé du doigt après l’administration des vaccins de Pfizer et de Moderna, notamment chez les garçons et jeunes hommes. Mais ce risque est élevé après une infection par la maladie elle-même, selon cette nouvelle étude des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), qui a analysé les données de consultations dans plus de 900 hôpitaux.

Grèce : vaccination obligatoire des soignants

La vaccination obligatoire pour les personnels de santé entre en vigueur mercredi en Grèce, sous peine de mise à pied.

La mesure avait été annoncée le 12 juillet par le gouvernement. Quelque 10 000 professionnels non vaccinés à ce jour sont concernés par une menace de suspension dans le pays, soit 10 % des effectifs totaux, selon les estimations de la Fédération nationale des travailleurs des hôpitaux publics.

Zone euro : le chômage poursuit sa décrue

Le taux de chômage de la zone euro a poursuivi sa baisse en juillet, touchant 7,6 % de la population active, après 8 % en mai et 7,8 % en juin, a annoncé mercredi Eurostat.

Le rebond de l’économie européenne depuis le printemps, après le choc lié à la pandémie de coronavirus, se reflète sur le marché du travail. Pour l’ensemble de l’Union européenne, le chômage a également reculé de 0,2 point sur un mois à 6,9 % en juillet, selon l’office européen des statistiques.

Parallèlement, le nombre de passagers aériens en Europe a atteint en août 71 % du niveau de 2019, contre 45 % seulement en 2020, selon l’organisme de surveillance du trafic Eurocontrol, qui salue « un bon résultat » compte tenu de l’impact négatif de la pandémie sur le trafic aérien.

Google : pas d’obligation de présentiel avant janvier 2022

Google a repoussé le retour obligatoire de ses employés au bureau à janvier 2022, comme ses voisins de la Silicon Valley, inquiets de la propagation du variant Delta de la COVID-19. Facebook et Apple, ainsi qu’Amazon, ont fait des annonces similaires récemment, entrainant souvent des débats entre salariés sur le télétravail plus ou moins bien vécu.

Google fait aussi partie des nombreuses entreprises qui ont rendu le vaccin obligatoire pour leurs employés.

4,5 millions de morts dans le monde

La pandémie de COVID-19 a fait au moins 4 518 163 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi mercredi à 6 h par l’AFP à partir de sources officielles.

Les États-Unis sont le pays le plus touché au monde depuis le début de la pandémie, avec 640 108 morts, devant le Brésil (580 413), l’Inde (439 020), le Mexique (259 326) et le Pérou (198 295).

L’OMS estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à la COVID-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est calculé à partir des chiffres officiels.