(Paris) La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 1 250 879 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles dimanche à 7 h.

Plus de 49 910 930 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l’épidémie, dont au moins 32 492 500 sont aujourd’hui considérés comme guéris.

Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel de contaminations. Certains pays ne testent que les cas graves, d’autres utilisent les tests en priorité pour le traçage et nombre de pays pauvres ne disposent que de capacités de dépistage limitées.

Sur la journée de samedi, 7370 nouveaux décès et 602 036 nouveaux cas ont été recensés dans le monde. Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont les États-Unis avec 991 nouveaux morts, l’Inde (559) et le Mexique (485).

Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 237 123 décès pour 9 861 898 cas recensés, selon le comptage de l’Université Johns Hopkins. Au moins 3 851 465 personnes ont été déclarées guéries.

Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 162 269 morts et 5 653 561 cas, l’Inde avec 126 121 morts (8 507 754 cas), le Mexique avec 94 808 morts (961 938 cas), et le Royaume-Uni avec 48 888 morts (1 171 441 cas).

Parmi les pays les plus durement touchés, la Belgique est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 111 décès pour 100 000 habitants, suivi par le Pérou (106), l’Espagne (83) et le Brésil (76).

La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao) a officiellement dénombré un total de 86 212 cas (28 nouveaux entre samedi et dimanche), dont 4634 décès (0 nouveau) et 81 168 guérisons.

L’Amérique latine et les Caraïbes totalisaient dimanche à 7 h 411 726 décès pour 11 599 214 cas, l’Europe 304 881 décès (12 549 042 cas), les États-Unis et le Canada 247 605 décès (10 120 352 cas), l’Asie 176 524 décès (11 012 350 cas), le Moyen-Orient 64 398 décès (2 730 050 cas), l’Afrique 44 804 décès (1 870 001 cas), et l’Océanie 941 décès (29 927 cas).

Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées par les bureaux de l’AFP auprès des autorités nationales compétentes et des informations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).  

En raison de corrections apportées par les autorités ou de publications tardives des données, les chiffres d’augmentation sur 24 h peuvent ne pas correspondre exactement à ceux publiés la veille.

Le point sur la pandémie

Cellule de crise aux États-Unis

Le président élu des États-Unis Joe Biden va mettre en place une cellule de crise sur le coronavirus pour combattre le principal défi actuellement posé à l’exécutif américain.

« Lundi, je mettrai en place un groupe composé de scientifiques et d’experts » afin qu’ils travaillent « sur un plan qui entrera en vigueur dès le 20 janvier 2021 », jour de son investiture, a déclaré samedi soir le président élu devant une foule de partisans réunis à Wilmington, dans le Delaware pour fêter sa victoire.

Couvre-feu au Portugal

L’état d’urgence sanitaire, qui entre en vigueur lundi au Portugal, sera assorti dans la majeure partie du pays d’un couvre-feu nocturne en semaine, qui débutera dès 13 h le week-end, pour au moins deux semaines, a annoncé samedi soir le premier ministre Antonio Costa.

France : pas de confinement ciblé

Le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal a écarté dimanche l’idée d’un confinement imposé pour les personnes âgées afin de freiner la propagation de l’épidémie de coronavirus tout en souhaitant que les Français puissent fêter Noël « le plus normalement possible ».

Alors que le pays a dépassé la barre des 40 000 morts, le ministre de la Santé Olivier Véran a jugé qu’il y avait un « frémissement » et « une forme de ralentissement » dans la progression de l’épidémie, mais qu’il était trop tôt pour tirer des conclusions sur l’efficacité du reconfinement.

Berlin dénonce les violences « anti-masques »

Le gouvernement allemand a dénoncé dimanche les violences perpétrées la veille à Leipzig (est), en marge d’un rassemblement d’opposants au port du masque et aux mesures de restrictions imposées pour lutter contre la pandémie.