(Paris) La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 1 482 240 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mercredi à 7 h.

Plus de 63 865 770 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l’épidémie, dont au moins 40 695 700 sont aujourd’hui considérés comme guéris.  

Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel de contaminations. Certains pays ne testent que les cas graves, d’autres utilisent les tests en priorité pour le traçage et nombre de pays pauvres ne disposent que de capacités de dépistage limitées.

Sur la journée de mardi, 13 186 nouveaux décès et 625 301 nouveaux cas ont été recensés dans le monde. Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont les États-Unis avec 2562 nouveaux morts, le Mexique (825) et l’Italie (785).  

Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 270 691 décès pour 13 726 306 cas recensés, selon le comptage de l’université Johns Hopkins. Au moins 5 226 581 personnes ont été déclarées guéries.  

Après les États-Unis, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 173 817 morts et 6 386 787 cas, l’Inde avec 138 122 morts (9 499 413 cas), le Mexique avec 106 765 morts (1 122 362 cas), et le Royaume-Uni avec 59 051 morts (1 643 086 cas).

Parmi les pays les plus durement touchés, la Belgique est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 145 décès pour 100 000 habitants, suivie par le Pérou (109), l’Espagne (97) et l’Italie (93).  

La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao) a officiellement dénombré un total de 86 551 cas (9 nouveaux entre mardi et mercredi), dont 4634 décès et 81 649 guérisons.

L’Amérique latine et les Caraïbes totalisaient mercredi à 7 h 450 015 décès pour 13 103 601 cas, l’Europe 420 752 décès (18 594 535 cas), les États-Unis et le Canada 282 856 décès (14 107 330 cas), l’Asie 195 866 décès (12 466 001 cas), le Moyen-Orient 79 501 décès (3 376 186 cas), l’Afrique 52 308 décès (2 187 775 cas), et l’Océanie 942 décès (30 349 cas).  

Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées par les bureaux de l’AFP auprès des autorités nationales compétentes et des informations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).  

En raison de corrections apportées par les autorités ou de publications tardives des données, les chiffres d’augmentation sur 24h peuvent ne pas correspondre exactement à ceux publiés la veille.

Le point sur la pandémie

Nouveaux bilans, nouvelles mesures et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de COVID-19 dans le monde.

Vaccin autorisé au Royaume-Uni

Le Royaume-Uni est le premier pays au monde à autoriser le vaccin contre la COVID-19 de l’allemand BioNTech et du géant américain Pfizer, qui sera disponible dans le pays dès « la semaine prochaine », a annoncé le gouvernement britannique mercredi.

Parmi les personnes prioritaires pour recevoir le vaccin figurent les résidents des maisons de retraite, le personnel soignant, les personnes âgées et les personnes les plus vulnérables. Les résultats des tests à grande échelle de ce vaccin ont montré une efficacité à 95 %.

L’Angleterre se déconfine

L’Angleterre sort mercredi d’un confinement de quatre semaines pour retourner à une approche régionale, que le premier ministre Boris Johnson espère pouvoir lever au printemps grâce à l’action conjuguée des vaccins et du dépistage de masse.

Le confinement est remplacé, au moins jusqu’en février, par un système d’alerte à trois niveaux, imposant des restrictions localement selon la gravité de l’épidémie.

Plus de 1,48 million de morts

La pandémie a fait au moins 1,48 million de morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mercredi à 7 h.

Plus de 63,8 millions de cas de contaminations ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l’épidémie.

Les États-Unis comptent le plus de morts (270 691), devant le Brésil (173 817), l’Inde (138 122), le Mexique (106 765) et le Royaume-Uni (59 051).

Vaccins cibles du crime organisé ?

Interpol a adressé mercredi un message d’avertissement à ses 194 pays membres, appelés à se préparer à des actions du crime organisé centrées sur les vaccins contre le coronavirus.

L’organisation de coopération policière internationale, basée en France, prévient d’une « potentielle activité criminelle liée à la contrefaçon, au vol et à la promotion illégale de vaccins contre la COVID-19 et la grippe ».

Le vaccin sera gratuit pour tous au Japon

Le Japon fournira gratuitement des vaccins contre le coronavirus aux 126 millions d’habitants du pays, en vertu d’un projet de loi adopté mercredi, au moment où l’archipel fait face à une recrudescence des infections.

Le Japon a déjà précommandé des vaccins pour 60 millions de personnes auprès de l’entreprise pharmaceutique Pfizer et pour 25 millions de personnes supplémentaires auprès de la société de biotechnologie Moderna. Il a également confirmé qu’il recevrait 120 millions de doses du vaccin d’AstraZeneca.

Recherches sur un spray nasal

Des chercheurs américains de l’université de Pennsylvanie tentent, en partenariat avec la société de biotechnologie Regeneron, de développer un spray nasal qui protègerait de la COVID-19.

L’idée est de s’appuyer sur le principe de la thérapie génique en introduisant via le nez et la gorge du matériel génétique dans des cellules, amenées en réponse à produire de puissants anticorps.

Possible isolement des Français rentrant du ski à l’étranger

Le gouvernement français envisage de mettre en place une période d’isolement de sept jours pour les Français rentrant du ski à l’étranger pendant les fêtes, a affirmé mercredi le premier ministre.

Pour « empêcher les Français d’aller se contaminer dans les stations » de ski des pays limitrophes comme la Suisse ou l’Espagne, qui gardent leurs stations de ski ouvertes, « on va instaurer une quarantaine », avec « des contrôles aléatoires à la frontière », a déclaré Jean Castex.