(Paris) La pandémie de nouveau coronavirus a fait au moins 257 687 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mercredi à 7 h.

Plus de 3 675 860 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 195 pays et territoires depuis le début de l’épidémie. Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel de contaminations, un grand nombre de pays ne testant que les cas nécessitant une prise en charge hospitalière. Parmi ces cas, au moins 1 138 800 sont aujourd’hui considérés comme guéris.

Les États-Unis, qui ont recensé leur premier décès lié au coronavirus début février, sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 71 078 décès pour 1 204 475 cas. Au moins 189 791 personnes ont été déclarées guéries.

Après les États-Unis, le pays le plus touché est désormais le Royaume-Uni avec 29 427 morts pour 194 990 cas. Des chiffres hebdomadaires compilés de différentes agences régionales des statistiques britanniques ont même donné mardi après-midi un bilan encore plus sombre : plus de 30 000 décès. Mais à l’inverse des chiffres officiels publiés à Londres quotidiennement, ils incluent, en plus des cas confirmés d’après tests, des décès dont la COVID-19 n’est que soupçonnée d’être la cause.

Viennent ensuite l’Italie avec 29 315 morts (213 013 cas), l’Espagne avec 25 857 morts (220 325 cas), et la France avec 25 531 morts (170 551 cas).

La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao), où l’épidémie a débuté fin décembre, a officiellement dénombré au total 82 883 cas (2 nouveaux entre mardi et mercredi), dont 4633 décès (0 nouveau), et 77 911 guérisons.

L’Europe totalisait, mercredi à 7 h, 148 068 décès pour 1 609 203 cas, les États-Unis et le Canada 75 199 décès (1 266 435 cas), l’Amérique latine et les Caraïbes 15 413 décès (286 837 cas), l’Asie 9754 décès (259 469 cas), le Moyen-Orient 7220 décès (196 826 cas), l’Afrique 1909 décès (48 897 cas), et l’Océanie 124 décès (8202 cas).

Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées par les bureaux de l’AFP auprès des autorités nationales compétentes et des informations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le point sur la pandémie

Nouveaux bilans, nouvelles mesures, faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie liée au nouveau coronavirus dans le monde.

Plus de 257 000 morts

L’épidémie a fait au moins 257 687 morts dans le monde depuis son apparition en décembre 2019 en Chine, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mercredi à 11 h GMT.

Plus de 3 675 869 cas ont été officiellement diagnostiqués dans 195 pays et territoires.

Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 71 078 décès pour plus de 1,2 million de cas. Les autres pays les plus touchés sont le Royaume-Uni (29 427), l’Italie (29 315 morts), l’Espagne (25 857) et la France (25 531).

La Russie est devenue le cinquième pays d’Europe et le sixième dans le monde en nombre de cas (165 929, avec 1537 décès).

Étape décisive en Allemagne

L’Allemagne veut franchir mercredi une étape décisive dans le déconfinement en autorisant la réouverture de tous les magasins et écoles à partir de mai, selon un projet d’accord entre le gouvernement et les régions obtenu par l’AFP.

Depuis le début du déconfinement allemand le 20 avril, le nombre de nouvelles infections au coronavirus « est resté faible » et « aucune nouvelle vague » de contamination n’est observée à ce jour, souligne le texte justifiant une nouvelle étape.

« Récession historique »

La Commission européenne prévoit une récession « historique » dans l’Union européenne cette année en raison de la pandémie, avec une chute record du produit intérieur brut (PIB) de 7,7 % en zone euro, puis un rebond de 6,3 % en 2021, selon ses prévisions économiques publiées mercredi.

L’Italie devrait en particulier connaître cette année une « profonde récession » avec un PIB en recul de 9,5 % et une dette au plus haut (158,9 %), estime la Commission.

Corée du Sud

Employés de retour dans les bureaux, musées et bibliothèques ouverts : la Corée du Sud a renoué mercredi avec un semblant de normalité en levant nombre des restrictions décidées après la baisse du nombre de nouveaux cas de la maladie.

Un temps le deuxième pays le plus touché au monde après la Chine, la Corée est parvenu à inverser la tendance sans imposer de confinement, mais grâce à des tests massifs, le port de masques et une observation très rigoureuse par la population des règles de distanciation sociale. Le pays n’a compté que 250 morts liées à la COVID-19 pour 51 millions d’habitants.

Pékin balaie les accusations

Le chef de la diplomatie américaine « ne peut présenter de preuves » d’une fuite du nouveau coronavirus d’un laboratoire chinois « parce qu’il n’en a pas », a rétorqué Pékin mercredi à Mike Pompeo, lequel avait affirmé dimanche qu’il existait « des preuves immenses » que le virus à l’origine de la pandémie de COVID-19 était parti d’un laboratoire de la ville chinoise de Wuhan.

Airbnb licencie un quart de ses employés

Le patron d’Airbnb, frappé de plein fouet par la pandémie et les mesures de confinement, a annoncé à ses salariés le licenciement d’environ 25 % de ses 7500 employés dans le monde, d’après un mémo publié sur le site de la compagnie américaine.

Appel à une « transformation radicale »

Deux cents artistes et scientifiques du monde entier, comme Madonna, Robert de Niro, Isabelle Adjani et des prix Nobel de médecine, chimie ou physique, lancent mercredi dans le quotidien français Le Monde un appel contre un « retour à la normale » après la pandémie et face à la « catastrophe écologique en cours ». Ils réclament une « transformation radicale » du système contre le « consumérisme ».