Le journaliste Howard Fineman, à propos de George W. Bush, qui s'adressait hier soir à la nation américaine : «J'ai interviewé le gars pour la première fois en 1987 et j'ai commencé à couvrir son ascension politique en 1993, et je ne l'ai jamais vu, en public ou en privé, moins convaincant, moins sûr de lui-même, moins cocky. Avec ses sourcils froncés et ses traits tirés, il semblait avoir peur.»Tout en s'adressant à la population américaine, le président Bush pensait peut-être au premier ministre irakien Nouri al-Maliki, qui ne veut pas de soldats américains supplémentaires dans son pays, selon cet article du New York Times. Ça ne donne guère confiance pour la suite des choses.

De fait, pas moins de 61% des Américains s'opposent à l'envoi de renforts en Irak, selon un sondage du Washington Post réalisé après le discours.