Une religieuse américaine de 36 ans, écrivant sous un pseudonyme, a pondu ce texte étonnant sur Les Monologues du vagin, la pièce de théâtre d'Eve Ensler fondée sur plus de 200 entretiens avec des femmes.Dans un passage, la soeur écrit : «Les Monologues du vagin célèbrent la beauté du vagin, en opposition directe au message que les femmes ont intériorisé, à savoir que (le vagin) est sale et ne doit pas être touché. Pour la première fois, les femmes ont un espace public pour examiner leur expérience de façon mature.
«Je reste donc avec cette question : pourquoi Les Monologues du vagin, qui ne sont ni gratuitement vulgaires ni émoustillants, ont-ils été la cible de manifestations organisées par une minorité bruyante de catholiques lorsqu'ils ont été présentés sur des campus catholiques? Je me demande si les séminaristes ensoutanés qui participent souvent à ces manifestations comprennent la douleur que plusieurs femmes portent en elles parce que leur sexualité est souvent dénigrée, maltraitée et violée? Ont-ils la moindre idée de l'expérience qui a contribué à la création des Monologues?»
Plus loin, la soeur analyse l'impact du dogme de l'Immaculée Conception sur les femmes catholiques et leur sexualité.
En lisant cet article récent, on peut avoir une idée de la controverse que soulève la pièce d'Eve Ensler sur les campus catholiques des États-Unis.