Il y a 100 ans aujourd'hui naissait Georges Rémi, alias Hergé, père de Tintin, qui a inspiré plusieurs carrières journalistiques, dont la mienne. Dans sa dernière livraison, la revue The New Yorker consacre à l'homme et à son oeuvre un article fascinant où l'auteur, Anthony Lane, rappelle que les États-Unis sont l'un des rares pays à ne pas avoir succombé aux charmes du reporter à la mèche rebelle. Il faut dire que ce pays a eu Clark Kent, un journaliste qui devient Superman en sortant d'une cabine de téléphone.

Selon Lane, les Américains qui ont le plus apprécié la bande dessinée d'Hergé ne sont pas les enfants mais les artistes comme Andy Warhol et Roy Lichtenstein. Cela pourrait cependant changer à la suite de la décision de Steven Spielberg et de Peter Jackson de faire équipe pour réaliser trois films adaptés des aventures de Tintin. Les deux cinéastes, qui ont confirmé la nouvelle la semaine dernière, n'ont pas précisé quelles histoires avaient été choisies.

J'opterais pour Tintin en Amérique, Le Sceptre d'Ottokar et Les Bijoux de la Castafiore, dont le titre anglais est The Castafiore Emerald. Je mentionne ce dernier titre après avoir lu l'article du New Yorker, où j'ai pris connaissance des conclusions d'un tintinologue (il y en a plusieurs) au sujet de l'émeraude de la Castafiore. En fait, il ne s'agirait pas d'un bijou mais du clitoris de la cantatrice.

Malheureusement, le texte du New Yorker n'est pas disponible en ligne...

(Photo AFP)