C'est ce que doivent dire les criminalistes après la décision de George W. Bush d'épagner à Lewis Libby la prison, sous prétexte que sa sentence était excessive. Selon cet article du New York Times, les avocats utilisent souvent les arguments avancés par le président pour réclamer une réduction de la peine de prison infligée à leurs clients. Ils se font cependant presque toujours rabrouer par l'administration Bush et son ministère de la Justice. Désormais, ils pourront citer le cas de Libby comme précédent notoire.

Selon les experts consultés par le Times, le président Bush a agi avec une rapidité exceptionnelle en offrant à l'ancien chef de cabinet de Dick Cheney une grâce partielle. D'ordinaire, les criminels servent une partie de leur peine de prison avant de recevoir le pardon présidentiel.