Selon William Sessions, ancien directeur du FBI sous Ronald Reagan et George Bush père, la Georgie s'apprête peut-être à commettre une grave injustice en exécutant un innocent. Le cas de Davis illustre les conséquences d'une loi adoptée en 1996 limitant les recours des condamnés à mort devant les tribunaux fédéraux.

Un comité de grâces de Georgie doit tout de même examiner aujourd'hui une requête des avocats du condamné. Ceux-ci ont en mains des déclarations sous serment de témoins qui pointent du doigt Sylvester Coles comme auteur du crime. Coles est celui qui avait, à l'origine, contacté la police pour impliquer Davis dans le meurtre de MacPhail.

(Photo AP)