Au plus fort de la controverse sur le programme d'écoutes extra-judiciaires de la NSA, le président George W. Bush a convoqué le directeur du FBI Robert Mueller dans une pièce attenante au Bureau ovale. On voit ci-contre les notes que Mueller a écrites après cette rencontre cruciale. Ces notes ont été rendues publiques hier avec d'autres documents. Disons que la censure de l'administration Bush s'est assurée de ne rien laisser transparaître de l'entretien, qui survenait dans la foulée de la visite extraordinaire d'Alberto Gonzales, alors conseiller juridique de la Maison-Blanche, au chevet d'un John Ashcroft, alors ministre de la Justice, sérieusement affaibli.

Autre cas de censure, pas mal moins important celui-là : ma décision de supprimer mon billet intitulé La droite est malade et les quelque 400 commentaires qui l'accompagnaient. Certains internautes m'ont demandé des explications. Ma réponse : j'ai erré et je m'en excuse. J'aurais dû fermer mon blogue pendant mes vacances. Au retour, j'ai lu la section des commentaires, y trouvant des propos déplacés sur l'orientation sexuelle d'un tel, des théories négationnistes sur le 11 septembre et des épithètes rances comme rat et nazi. J'ai eu un geste spontanné. Qui peut prétendre n'avoir jamais appuyé trop vite sur le bouton gauche de la souris?