Je n'ai pas assisté à la conférence de presse de Brad Pitt aujourd'hui à La Nouvelle-Orléans, où l'acteur hollywoodien a annoncé la construction d'une maison «verte» dans le Lower Ninth Ward, un des quartiers dévastés par l'ouragan Katrina. Comme il n'était pas accompagné par Angelina, j'ai décidé de ne pas annuler mes rendez-vous.

Au-delà des dégâts matériels encore évidents à La Nouvelle-Orléans, ce qui me frappe le plus après deux jours de reportage dans cette ville, c'est les séquelles psychologiques dont souffrent plusieurs de ses citoyens deux ans après Katrina. Je ne compte plus les gens qui m'ont avoué avoir sombré dans des dépressions profondes dont ils essaient tant bien que mal de se sortir à l'aide de thérapies et médicaments.

Je ne pense pas que les attentats du 11 septembre 2001 à New York aient eu un impact psychologique aussi généralisé auprès de la population locale.

P.S : J'écris ce billet dans un café dont le climatiseur fonctionne à plein régime. Et moi qui pensais que New York était une ville chaude et humide en août...