J'ai mon accréditation autour du cou, ma place dans la salle de presse et mon blogue pour signaler mon arrivée sur le site du US Open, où je couvrirai en fin d'après-midi le match de premier tour entre la Québécoise Aleksandra Wozniak et l'Espagnole Anabel Medina Garrigues, 31e tête de série. C'est le début d'une quinzaine de tennis qui suscite en moi l'enthousiasme et la tristesse à la fois.

L'enthousiasme vient du souvenir de toutes ces parties fabuleuses que j'ai vues au stade Arthur-Ashe depuis la fin des années 90, notamment celles entre Pete Sampras et Andre Agassi et celui de l'an dernier entre ce même Agassi, dont on s'ennuiera, et James Blake. La tristesse vient des attentats du 11 septembre, que j'associerai toujours à ce tournoi du Grand Chelem qui s'était terminé le 9 septembre 2001 sur un triomphe de Lleyton Hewitt contre Sampras, mon joueur préféré.

En arrivant au US Open, je pense aussi à Robert Duguay, qui m'a fait rentrer à La Presse en 1984, alors que j'étais presque ado, et qui avait l'habitude de couvrir ce tournoi avant de nous quitter abruptement.

(Photo Reuters)