Au premier rang vient «le tabou américain». Avant Nicolas Sarkozy, l'enthousiasme pour les États-Unis était inacceptable en France, selon Cohen. Aujourd'hui, l'Hexagone a un président qui passe ses vacances au New Hampshire, fait du jogging et écoute Céline Dion sur un iPod. Viennent ensuite «le tabou de l'agriculture», «le tabou de l'argent», «le tabou de la culture», «le tabou du Moyen-Orient», «le tabou russe», «le tabou du travail», «le tabou de l'extrême-droite», «le tabou de l'Otan» et «le tabou des grandes écoles».

Quelques mots sur le tabou de l'argent : selon Cohen, Sarkozy a démontré aux Français qu'ils n'avaient plus à cacher leur réussite matérielle. Pour ce qui concerne le tabou de la culture, Sarko a prouvé, selon le chroniqueur du Times, qu'on pouvait atteindre les plus hautes fonctions en préférant Johnny Halliday (ou Céline Dion) à Jean-Paul Sartre. Quant au tabou du Moyen-Orient, il a été brisé, toujours selon Cohen, lorsque Sarkozy a exprimé un soutien vigoureux à Israël tout en disant sa très vive inquiétude face à la perspective d'un Iran nucléaire.