«Je suis ce que les terroristes craignent le plus, un leader politique féminin qui se bat pour introduire la modernité au Pakistan. Maintenant ils essayent de me tuer.» Ainsi parlait Benazir Buttho lors d'une entrevue accordée en novembre dernier à la journaliste et auteure américaine Gail Sheehy. Malgré la mort de Bhutto, l'entrevue sera publiée comme prévu dans le prochain numéro du magazine Parade qui sortira le 6 janvier. Je cite dans le texte un autre passage clé de l'article :

Like her country, Bhutto is a riddle. Brilliant, beautiful, fearless, she is also ruthlessly ambitious, devious and corrupt. The first question that perplexes an American: How could Bhutto - Harvard - and Oxford - educated, unapologetically secular - have become the first woman elected to lead a Muslim country? In part, the answer is that in dynastic Pakistan, she is effectively royalty. The second question is: Why should this election matter so much to America? That answer is simpler. Pakistan has nuclear weapons. Also, the most dangerous place in the world is Pakistan's lawless border with Afghanistan. It is also a Ho Chi Minh trail of terrorism where Osama Bin Laden is believed to enjoy sanctuary.

P.S. : Comme on peut le lire ici, les islamistes n'étaient pas les seuls ennemis de Bhutto. Certains membres de l'armée et des services secrets pakistanais faisaient également partie des groupes qui auraient pu vouloir sa mort.

(Photo Reuters)