Dans l'excellent blogue qu'il tient sur le site du magazine Maclean's, John Parisella analyse la course à l'investiture démocrate à la veille du Super Tuesday. L'ancien chef de cabinet de Robert Bourassa a un faible pour Barack Obama, qu'il compare à Robert F. Kennedy. Je le cite dans le texte :

During his presidential bid in 1968, Bobby Kennedy would end many of his speeches with the following quotation: "Some people see things as they are and ask why, but I dream of things that never were and ask, why not?" These words inspired a generation and forty years later, Barack Obama is connecting with a new generation of voters and conveying a similar message when he says "yes we can." Voters between 18 and 25 are giving strong support to Obama. And this could be indicative of generational change!

Jean-François Lisée et les autres spécialistes du Cérium publient également un blogue intéressant sur l'élection présidentielle américaine. On retrouve par ailleurs l'opinion des experts de l'UQAM sur ce site consacré aux primaires. Voici un extrait du dernier billet de Lisée :

L'appui prodigué par Ted Kennedy à Barack Obama est un point essentiel de la campagne, (Voir le reportage du NYT de samedi), et les pubs d'Obama ne se gènent pas pour en faire bon usage. Celui-ci, avec la narration de Caroline Kennedy, est très efficace.

Hillary doit se replier sur le second violon de la famille pour tenter de s'accrocher à une partie de la mystique Kennedy, dans cette pub où elle reçoit l'appui de Robert Kennedy Jr.

En fait, un des appuis intellectuellement (mais non médiatiquement) les plus importants du camp Kennedy à Obama est celui du conseiller et speechwriter de Kennedy, Ted Sorensen, qui avait choisi Obama dès mars de l'an dernier.

(Photo Reuters)