Le camp Clinton accuse Barack Obama d'avoir plagié un discours de Deval Patrick, gouverneur du Massachusetts et ami de longue du sénateur de l'Illinois. Selon Howard Wolfson, porte-parole de la sénatrice de New York, cet acte soulève des «questions fondamentales» sur la campagne et la candidature d'Obama, qui reposent en partie sur son éloquence. On peut voir dans le clip ci-haut une comparaison des discours en question.

Dans un communiqué, Patrick s'est porté à la défense de son ami. Je le cite dans le texte :

"Senator Obama and I are long-time friends and allies. We often share ideas about politics, policy and language. The argument in question, on the value of words in the public square, is one about which he and I have spoken frequently before. Given the recent attacks from Senator Clinton, I applaud him responding in just the way he did."

L'accusation du camp Clinton survient à la veille de primaires au Wisconsin et en Hawaï. Si les jeux sont faits en Hawaï, État natal d'Obama, il n'en est pas de même au Wisconsin, où les sondages sont contradictoires (il faut dire que les études les plus récentes créditent Obama d'une avance plutôt confortable).