Tant John McCain que Hillary Clinton et Barack Obama savent que leur discours respectif sur l'Irak est déconnecté de la réalité, selon Gerard Baker, qui suit l'actualité américaine depuis Washington pour le compte du Times de Londres. D'un côté, écrit-il dans cet article publié aujourd'hui, les conseillers du sénateur de l'Arizona reconnaissent qu'une réduction importante des troupes américaines d'Irak est inévitable en raison de l'épuisement d'une armée en guerre depuis 2001. D'un autre côté, les stratèges démocrates admettent que leur candidat aura du mal à tenir ses promesses sur un retrait rapide des troupes d'Irak. Je cite la conclusion de Baker dans le texte :

The reality is that, once the posturing is done and the election is over, whoever wins is going to have to sit down with General Petraeus or his successor - without the television cameras - and figure out a pragmatic resolution to this messy and prolonged American engagement.

(Photo AP)