J'ai hâte que Gloria Steinem ou une autre féministe s'exprime sur les «couilles» que veulent faire porter à Hillary Clinton ses supporteurs les plus ardents, du sénateur de l'Indiana Evan Bayh à l'ancien stratège de Bill Clinton, James Carville, en passant par ce dirigeant syndical de la Caroline du Nord qui a salué, en sa présence, la «fortitude testiculaire» de la sénatrice de New York.

Un collègue de La Presse a traduit en français la phrase de Carville à propos de l'ex-première dame, qui en aurait plus que Barack Obama, candidat émasculé par ses rivaux démocrates :

Si elle lui donnait l'une de ses couilles, ils en auraient chacun deux.