Le sénateur du Connecticut Joe Lieberman, ex-colistier d'Al Gore, poursuit sa guerre contre les démocrates en général et Barack Obama en particulier dans les pages du Wall Street Journal, où il signe aujourd'hui ce texte. Après avoir critiqué la dérive «gauchiste» de son ancien parti en matière de politique étrangère, Lieberman dénonce la proposition d'Obama d'engager des pourparlers avec des nations hostiles comme l'Iran, le Venezuela et Cuba. Je traduis un extrait de son texte :

M. Obama a dit qu'en proposant cela, il suit les traces de Reagan et JFK. Mais Kennedy n'a jamais rencontré Castro, et Reagan n'a jamais rencontré Khomeini. Et qui peut imaginer les présidents Kennedy et Reagan s'assoyant sans conditions à la même table qu'Ahmadinejad ou Chavez? Pas moi.

P.S. : Barack Obama a fait volte-face sur la question iranienne, affirmant lundi que l'Iran représentait une «grave» menace pour les États-Unis. La veille, il avait dit le contraire. La blogosphère de droite se délecte de ce «flip-flop».