Le magazine Vanity Fair a soulevé l'ire de Bill Clinton en publiant un long article dans son numéro de juillet sur l'ancien président des États-Unis, qui n'exercerait pas la plus grande prudence dans ses relations financières et personnelles. Le reportage est signé par l'ancien journaliste du New York Times Todd Purdum, qui est marié avec Dee Dee Myers, ex-porte-parole de la Maison-Blanche sous Clinton. Je cite un extrait de l'article de Purdum traduit par la_belette_lachinoise, une de nos collaboratrices :

Mais parmi le groupe, pas si clairsemé, d'amis et d'anciens membres de son personnel politique, l'inquiétude au sujet des fréquentations du patron est persistante, palpable, douloureuse. Aucun ancien président des États-Unis ne s'est déplacé avec une telle bande de viveurs, et la plupart des hommes de 61 ans de la génération de M. Clinton ne le font pas non plus. «Je pense que ces gens sont du genre à attirer des ennuis», m'a dit récemment un ancien membre du personnel de Clinton qui communique encore avec lui occasionnellement avec lui en des termes affectueux, en faisant référence à Burkle et (dans une moindre mesure) Bing. «Je me tiens loin d'eux.»

Un autrre ancien membre du personnel, auquel Clinton faisait confiance pour son jugement sûr, a dit : «Pour ce qui est du genre d'argent, de femmes et tout ça... je suis l'empêcheur de danser en rond. On me cache toutes ces choses. Peut importe ce qu'ils font, ils me voient certainement comme quelqu'un à qui on ne peut se confier.»

Le camp Clinton a répondu à l'article de Purdum avec un mémo de 2 244 mots attaquant Vanity Fair et son journaliste. Imaginez maintenant si Hillary Clinton était sur le point de remporter l'investiture démocrate...

(Photo AFP)