Matt Drudge a obtenu en exclusivité les copies des discours que Barack Obama et John McCain prononceront ce soir, l'un au Minnesota et l'autre en Louisiaine. Je cite un extrait du discours d'Obama traduit par yvonthivierge, un de nos collaborateurs :

Ce soir, après 54 luttes farouches, la longue série de primaires est enfin terminée.

Cela fait déjà 16 mois que nous nous sommes tenus debout ensemble sur le parvis du Vieux Capitole dans la capitale de l'État de l'Illinois. Des milliers de milles ont été parcourus. Des millions de voix ont été entendues. Et, à cause de ce que vous nous avez dit - parce que vous avez décidé que Washington doit connaître un vrai changement, parce que vous avez cru que cette année doit être différente de toute autre, parce que vous avez choisi d'écouter non pas vos doutes et vos peurs mais vos plus grandes espérances et aspirations, nous marquons ce soir la fin d'un parcours historique et le début d'un autre, une saga qui débouchera sur une Amérique nouvelle et meilleure. Je peux, ce soir, me tenir debout devant vous et déclarer que je serai le candidat démocrate à la présidence des États-Unis.

Et voici un extrait du discours de McCain traduit par yvonthivierge:

Vous entendrez dans chacun des discours de mon adversaire, chacune de ses interviews et chacun de ses communiqués que je veux réaliser le troisième mandat du président Bush.

Vous l'entendrez dire que j'ai avalisé chacune des politiques de ce président. Pourquoi pensez-vous que le sénateur Obama croit qu'il est si important de répéter cette idée ad nauseam ? Parce qu'il croit qu'il est très difficile pour les Américains d'avaler une chose qu'ils savent être fausse.

Il essaie donc de vous la marteler en la répétant plutôt qu'en débatant honnêtement des véritables destinées que lui et moi entrevoyons pour notre pays.

Or, le peuple américain ne me connaît pas seulement depuis hier, comme il vient juste de connaître le sénateur Obama. Il sait que j'ai la réputation de celui qui résout les problèmes de bipartisanerie. Les Américains m'ont vu placer le pays avant la présidence - avant tout parti - avant tout intérêt particulier - avant mon propre intérêt. Ils peuvent voir en moi un serviteur imparfait de la nation, ce que je suis sûrement. Mais je suis leur serviteur, en premier et en dernier lieu et à tout jamais.